mercredi 17 août 2016
lundi 15 août 2016
Massalia Steam System
Nouvelle collaboration avec ma Sister Syhaey... Massalia Steam System voit le jour. Nous avons toujours la confiance de Lucane Éditions. Et déjà un premier article sur La Provence
dimanche 20 mars 2016
La vie ne tient qu'à un fil, concurs Fantastique Provence
Voila résultat du concours Fantastique Provence, je suis sur le podium...Avec "La vie ne tient qu'à un fil", que vous pouvez découvrir juste là :
La vie ne tient
qu’à un fil.
Sur la place, au
petit matin, je les vois s’affairer autour de l’estrade. C’est un jour sans
mistral, ils commencent tôt parce que le soleil de Provence darde haut en cette
saison. Bientôt nul ne pourra traverser sans couvre-chef pour se protéger. Les
planches sont entassées dans un coin, il va falloir plusieurs heures pour les
assembler et un long rouleau tressé est affalé juste à côté d’elles. D’un œil
j’observe ces hommes au travail, de l’autre je jette un regard sur ma vie.
Quel destin que le
mien !
Mon père était
cordier. Issu de sept générations spécialisées dans la corde marine. La
boutique sur le Vieux Port était unique. Les armateurs ne juraient que par mon
paternel. Il avait coutume de dire qu’une corde n’était pas faite uniquement de
fils tressés. Que le temps, l’expérience, la patience et l’amour du travail
bien fait était ce qui donnait toute la souplesse, la résistance et la
longévité à cette longue ligne qu’il vendait au mètre. Dans ce hangar ouvert
aux quatre vents, le marin pouvait dénicher tout ce qui ferait son bonheur et
équiperait son pointu ou son voilier.
Pour ma part, et
au grand désespoir de mon père, je ne m’y suis jamais intéressé. Je préférai
plonger à la découverte du monde sous-marin. Je n’ai pas passé assez de temps à
ses côtés et je le regrette encore aujourd’hui. Quand j’eus sept ans, il fut
décapité par une amarre trop tendue, la corde ne venait pas de chez nous. Mon
grand-père maternel prit le relais de mon éducation. Ma mère avait trop à faire
avec l’atelier et la boutique. Ma vie changea du tout au tout.
Je restais
suspendu à mon destin. La famille de ma mère était funambule dans un cirque.
Tous les matins nous vérifions que le fil tressé résistait. Selon moi, pour
faire ce métier, il fallait une bonne dose de courage et encore plus
d’inconscience. Etiré à cinq mètre du sol entre deux mats, le lien qui devait
traverser me semblait si tenu. Toutefois je pris mon courage à deux mains et
tentai l’expérience. Celle-ci se solda par une chute heureusement sans gravité.
Grand-père m’avait fait tester l’équilibre à cinquante centimètre d’altitude.
Seul mon orgueil fut blessé. Je jurai de ne plus remettre un pied sur cette
satanée ligne. C’est du sol ferme que j’observai dubitatif les envolées de mon
aïeul.
La corde devait me
réserver encore bien des surprises. Comme ce jour de Saint Jean où les jeux
entre adolescents faisaient rage. Nous étions sur la plage du Prado. Là, sous
le soleil de juin, les filles exhibaient leurs bikinis à la mode alors que nous,
garçons, affichions d’imaginaires biscottos. La règle était simple : deux
équipes face à face, une ligne centrale et ce lien que chacun tire de part et
d’autre pour amener l’adversaire dans son camp. J’étais en première ligne, la
bande de mon enfance me soutenait du mieux qu’elle le pouvait. Face à nous,
outsiders, les tenants du titre. Indétrônables depuis une éternité. Leur arme
était longue et fine, telle une liane aux yeux couleur de miel. La beauté de
son regard n’avait d’égale que sa puissance musculaire. Cette année, j’en étais
sûr, c’est nous qui gagnerions. La partie fut rude, chaque centimètre que nous
cédions, nous le reprenions immédiatement. Les deux équipes se valaient. Ma
concurrente ne ménageait pas sa peine pour mener les siens à la victoire.
Finalement, elle franchit la frontière de sable. Tellement emporté par cet
exploit, je donnais une dernière impulsion, et elle se retrouva dans mes bras.
La corde m’avait apporté un cadeau. Celui de l’amour.
Ce lien là me
permit toutes les audaces enfin la chance tournait et je la saisissais au vol.
Je m’unis à ma
dulcinée : la corde au cou. Pour ma plus grande joie. Les années qui
suivirent ne furent qu’enchantement.
Je travaillais de
ci de là. Nous n’étions pas riches mais nous en avions assez pour vivre. Mon
amour avait été embauché par ma mère pour l’aider au magasin. Je me refusai de
prendre la succession qui nous aurait offert une vie plus sereine. Patiemment,
elle apprit tout ce qu’il fallait savoir sur les cordages, le chanvre et les
amarres. Elle transmettrait tout ceci à notre fils. Son ventre s’arrondissait
et je n’étais pas peu fier. Quand il vint au monde, j’eus la responsabilité de
rompre ce cordon qui le reliait à sa vie d’avant. En même temps que je lui
offrais sa première indépendance, je promis de tout faire pour qu’il grandisse
sereinement. Il était temps que je reprenne les rennes de l’entreprise
familiale.
Bien malgré moi,
je me rendais aux entrepôts chaque matin, j’organisais la journée, je vérifiais
la qualité des fils, je tendais, tirais, tressais et le soir venu, le grand
livre de comptabilité m’attendait.
Je réservais mon
dimanche à cet enfant que j’aimais plus que tout. Nous partions en bateau
mouiller au large du Frioul. Là, l’eau limpide nous tendait les bras. Armés de
nos seuls masques nous plongions à la découverte d’un univers magique et libre
de toute entrave.
Je vieillissais et
je plongeais de moins en moins longtemps au fur et à mesure que le fils prodige
battait des records d’apnée. Un dimanche, la houle se leva. Je voulais rentrer
au port, lui non. Il me supplia de rester pour un dernier plongeon. Je cédai.
Il n’eut pas le temps de voir la lame qui l’emporta, moi si. Le temps s’arrêta.
Un ralenti pendant lequel j’étais incapable d’agir bien qu’il le faille. Je ne
sais toujours pas comment j’ai lancé la bouée. Comment il s’y est accroché.
Comment j’ai tiré sur la corde qui le ramenait à bord. Il était là dans mes
bras, vivant. Je ne me serais pas pardonné de la perdre. J’aurais plongé à ses
côtés.
Nous rentrions au
port. Fourbus, mais heureux d’être en vie. Mon épouse nous attendait. Sans un
mot elle prit notre fils par la main et tourna les talons. Plus notre situation
financière était florissante, plus notre amour se délitait. Je ne la voyais
plus qu’au magasin pour parler de boulot. A la maison, je m’écroulais de
sommeil sitôt le repas englouti. J’avais oublié que les liens de l’amour comme
les cordages des bateaux nécessitent du temps, de l’expérience, et de la
patience, gage de longévité.
Elle avait largué
les amarres.
J’embauchai un
contremaitre. Je ne remis plus un pied dans cet établissement de malheur.
Les trois coups
secs frappés à la porte m’arrachent à mes rêves. C’est l’heure. Je jette un
dernier regard par la fenêtre.
La corde
maintenant tendue sur la potence n’attend que moi.
vendredi 5 février 2016
5 fevrier
Au long du chemin
La vie qui se découvre
L'inconnu la-bas
L'important est le chemin
Et non pas la destination
(photo Peggy Verlet)
mercredi 3 février 2016
gardienne - 3 février
Gardienne d'Auriol
Auréole la ville
Regard bienveillant
Ta présence rassure
L'Azur des cieux te garde
(photo Martine Selva)
mardi 2 février 2016
2 fevrier - Imbolc
Purification
Pleine lune sur Imbolc
Un cycle nouveau
Pleine lune sur Imbolc
Un cycle nouveau
Nos vies purifiées par l'eau
Accueille le renouveau
Accueille le renouveau
lundi 1 février 2016
Sirene en feu 1er février
Sirène en feu
Enflamme la lagune
De folle passion
Enflamme la lagune
De folle passion
Offre nous ta lumière
Venise mystérieuse
Venise mystérieuse
(photo Roger Tanzi)
dimanche 31 janvier 2016
L'antre du livre 31 janvier
Vive l'amitié
Le partage en cadeau
Riche de l'autre
Ces moments sont si précieux
Hâte de les revivre
(dessin de Marko - réalisé en direct à The Coffee Box pour l'Antre du livre - Auriol -le 30 janvier 2016 )
jeudi 28 janvier 2016
28 janvier Dame nature
Fée de l'hiver
Reine de la nature
Déploie tes ailes
Reine de la nature
Déploie tes ailes
Un nouveau cycle de vie
Prend naissance dans tes bras
Prend naissance dans tes bras
(dessin Cent Alantar)
Féminité gratuit sur kindle
Ce week end sur Amazon, retrouvez féminité en format Kinkle et c'est gratos tout le week end.... alors pourquoi se gêner. et ceux qui veulent la version papier, elle sera à l'Antre du livre
mercredi 27 janvier 2016
27 janvier - l'antre
L'Antre du livre
Sonne l'heure du dragon
Le livre prend vie
Sonne l'heure du dragon
Le livre prend vie
Ici l'enfant vient rêver
L'adulte devient enfant
L'adulte devient enfant
mardi 26 janvier 2016
lundi 25 janvier 2016
25 janvier - vent coquin
Jupe qui vole
Au frais matin d'automne
Mistral s'amuse
D'un rien il batifole
Jette un œil frivole
(photo Peggy Verlet)
dimanche 24 janvier 2016
vendredi 22 janvier 2016
22 janvier Edmonde Charles Roux
Où va le monde
Forgé d'inégalité
Sous couvert de loi
Forgé d'inégalité
Sous couvert de loi
Nous sommes tous orphelins
Edmonde je n’oublie pas
Edmonde je n’oublie pas
jeudi 21 janvier 2016
21 janvier - Chat alors !
Dessine un chat
Un chat-mallow peu chat-grin
Chat-rmante idée
Le croquis s'é-chat-faude
Quel ca-chat-lot ce chat là....
(d'après un croquis de Marko)
mercredi 20 janvier 2016
20 janvier - Eva naissante
Eva naissante
Nébuleuse endormie
Dans le froid hiver
Peu à peu s'ouvre à la vie
Elle avance pas à pas
(Eva naissante acrylique Mireille Loques )
mardi 19 janvier 2016
19 janvier - Vive la vie
Par Sidali de Saint Jurs
Sculpteur de l'âme
Déroule le parchemin
La pierre se dévoile
(vive la vie sculpture de Sidali de Saint Jurs)
lundi 18 janvier 2016
dimanche 17 janvier 2016
16 janvier - hiver
Jardin de glace
Bijou nacré de l'hiver
Tel un pur diamant
Magie de la nature
Révélée par l'artiste
(photo Danielle Corailler)
samedi 16 janvier 2016
vendredi 15 janvier 2016
15 janvier - musique
Notes envolées
Échappées d'une basse
Couleur de l'hiver
Magie de notes volées
Un cadeau de l'artiste
(babe Falco)
jeudi 14 janvier 2016
14 janvier - passion
Regard échangé
Tel un secret d’alcôve
Amant inconnu
Nos bouches taisent l'ardeur
Que nos pupilles divulguent
(photo Claudine Mistral)
mercredi 13 janvier 2016
mardi 12 janvier 2016
lundi 11 janvier 2016
11 janvier Joyeux anniversaire
Deux miroirs azurs
Scrutent le temps qui passe
Au cœur de l'hiver
L'étoile bleu scintille
Joyeux anniversaire
dimanche 10 janvier 2016
10 janvier - Regard
Dans l’œil du photographe
Le temps s’arrête
Le cadeau d'un magicien
Grave l'âme du monde
(photo Mourad Kious)
samedi 9 janvier 2016
9 janvier - terre promise
Fraîcheur de l'aube
Balade solitaire
L'âme est apaisée
Que nous réserve aujourd'hui
Confiants quittons la berge
(photo de Raymond Calaf)
vendredi 8 janvier 2016
8 janvier - éléments
Soir de Merveilles
Les éléments se marient
Des gouttes de feu
Nos différences unies
Révèlent notre meilleur
jeudi 7 janvier 2016
7 janvier - triste anniversaire
Les hommes tombent
Le monde pleure Charlie
Liberté bafouée
Le crayon toujours armé
Pour défendre ses idées.
(vitrail de Syhaey d'après une œuvre de Marko)
mercredi 6 janvier 2016
6 janvier - vive les Rois
Janvier s'éveille
Quelques illuminations
Égayent les rues
Quelques illuminations
Égayent les rues
L'heure de la galette
Maintient un air de fête
Maintient un air de fête
(photos : Peggy Verlet, Ludovic de la Photo et Claudine Mistral)
mardi 5 janvier 2016
5 janvier - l'Autre Rive
Hiver inconnu
Aventure sur l'autre rive
Lente traversée
Le petit matin se lève
Vers une nouvelle vie
Aventure sur l'autre rive
Lente traversée
Le petit matin se lève
Vers une nouvelle vie
(photo Damien Tomasi - exposition l'Autre Rive - La Samaritaine Marseille - janvier 2016)
lundi 4 janvier 2016
4 janvier - reprise du boulot
Hiver Chaleureux
Amour du travail bien fait
Reprise en douceur
Reprise en douceur
Pour une nouvelle année
La main guide mon geste
(photo Martine Selva)
dimanche 3 janvier 2016
3 janvier Amour absolu
La mère et l'enfant
Un lien inaltérable
Amour Infini
Accepter l'impensable
L'accompagner vers la mort.
(peinture sur verre de Geneviève Casaburi)
samedi 2 janvier 2016
2 janvier sous la pluie
Amis attendus
La pluie s'invite aussi
Génial impromptu
La pluie s'invite aussi
Génial impromptu
Amusons nous de cela
Exhibons nos parapluies
Exhibons nos parapluies
(photo de Martine Selva)
1er janvier... Extravagance
Extravagance
Par delà la lumière
Magnifie le soir
Par delà la lumière
Magnifie le soir
Seule face aux "bonnes gens"
Tu as l'éclat du diamant.
Tu as l'éclat du diamant.
d'après la photo "Extravagance de Claude Delmas
2016 un Tanka par jour
Voila je me lance, va falloir que je sois plus sérieuse... J'ai pris l'engagement de publier un tanka par jour... c'est quoi un tanka ?
C'est ça :
C'est ça :
Deux mil seize jour un
Promesse d'autres demains
Espoir de Meilleur
Promesse d'autres demains
Espoir de Meilleur
J'avance tête haute
A deux mains tendues vers toi.
A deux mains tendues vers toi.
chiche... je me lance
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