samedi 1 septembre 2012

Sharqi


Sharqi

 

 

Les bras au ciel en prière,

Le silence s'efface,

Les rythmes libèrent

Mille feux soleil d'Orient,

Mille couleurs sable du désert,

Mille senteurs coriandre et safran.

 

Lentement, la hanche s'arrondit

Du creux des reins, la flamme prend vie

Saveur de miel en berceau d'airin.

Les mains arabesques offrande au dieu Amour

Dessinent une imaginaire fresque,

se parent d'atours.

 

L'organza volage, découvre ors et diamants

Peau satinee, yeux velours,

De l'épaule, un contour.

 

La sagatte ensorcelle

M'attire au firmament

Telle l'hirondelle que l'appel du printemps

Happe à tire d'ailes

Sous des cieux plus cléments.

 

N'être plus qu'une liane, que la musique

Lie et délie à l'envie

S'étiole en volutes, déverse sa mélodie

Et magnifie la nuit.

 

Qu'importe ma chevelure d'argent,

Qu'importe ma peau sans éclat brulant,

Qu'importe mon regard lueur occident,

 

Au son des darboukas

Je suis fille d'Ispahan.

 

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