L'auteur seul devant son ordinateur qui tape d'une traite 300 pages et une fois terminé, satisfait et sans relire publie et fait fortune.
Ce n'est pas la vraie vie.
Je veux parler de quelqu'un qui reste dans l'ombre mais qui mériterait son nom tout autant que l'auteur sur la couverture : il s'agit du correcteur.
La mienne s'appelle Sandrine Sudul ou Couet-Couet. Elle lit absolument tout et quand un compliment sort de sa bouche c'est qu'il est mérité. En général il est même argumenté. Si ça ne passe pas cette barrière, le texte ne verra jamais le jour.
Les concordances de temps, les mots compliqués, les accords improbables, rien ne lui échappe.
De même, elle se souvient qu'au chapitre 2 vous avez affirmé le contraire de ce que vous écrivez au chapitre 18.
Alors, bien évidemment il y a le correcteur d'orthographe mais ce n'est qu'une machine. Des que la phrase est complexe, il cale.
Mais pourquoi, l'auteur ne peut pas se débrouiller tout seul ?
Tout simplement parce qu'à force d'écrire et de lire et relire, il connait son texte par cœur.
Au bout de 10 fois, je ne lis plus, je récite.
Mais l'essentiel est le correcteur, alors qui est-elle, le super génie de la langue française ?
C'est une maman et elle a un métier passionnant : jardinière.
Elle n'est pas diplômée de lettres. Non, non. Son violon d'Ingres : les indésirables. Toutes les plantes que nous arrachons et qui envahissent nos allées, potager et parterres fleuris.
Un grand merci à Couet-Couet et à tous les correcteurs.
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